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Quitter tout à 52 ans pour vivre enfin libre

Le second printemps n’est pas qu’une métaphore saisonnière; c’est un véritable appel à la renaissance et au changement profond à la cinquantaine. Comment, dès lors, retrouver sa liberté et son sens de la vie lorsque le monde vous pousse sur une voie de garage, comme le découvre Adèle, l’héroïne bouleversante du roman Le second printemps d’Isabelle Bary (180° éditions)?

L’illusion d’une vie accomplie s’écroule

Adèle, à 52 ans, semble incarner la femme qui a tout réussi et adore sa vie. Elle est animatrice et ne souhaite aucunement voir son quotidien contrarié. Pourtant, un jour, son patron lui annonce gentiment mais fermement qu’on ne veut plus d’elle à l’antenne, désirant du « vent frais ». Est-ce l’instant où tous les dominos de son existence tombent?

Elle se sent clairement mise sur une voie de garage, réalisant que des vides et des changements majeurs se profilent. Ses deux grands enfants ont déjà quitté le nid, la laissant face à une question déchirante : où se situe désormais son utilité, son sens profond? La cinquantaine est, selon l’auteure, un âge charnière où ces interrogations se posent avec une urgence nouvelle.

La crise de la cinquantaine, un dernier tournant ?

L’écrivaine Isabelle Bary a souhaité bâtir ce récit autour de la thématique de la liberté, un sujet qui la questionnait beaucoup personnellement. Elle souligne que la cinquantaine agit comme un moment où l’on se demande si l’on ne vit pas sa « dernière jeunesse » avant que les grands tournants ne deviennent plus difficiles. Pourquoi, alors, est-il si difficile de répondre à la question : « Qu’est-ce que tu veux vraiment, à la fin ? »?

Souvent, on ne s’en fout pas du regard des autres, même si on prétend le contraire, car nous désirons appartenir et être bien vus. De plus, la société impose une pression féroce, confondant jeunesse et beauté, rendant parfois les femmes entre 40 et 65 ans quasiment invisibles dans l’espace public. Ces loyautés et idées préconçues sont pernicieuses, car elles créent une pression personnelle, souvent inconsciente.

Sur les chemins : sortir de la tribu pour se voir

Un jour, agacée par le retard habituel de son compagnon, Adèle prend l’avion seule, un geste qui marque le début de sa quête. Dans l’appareil, elle rencontre Jeanne, une dame de 80 ans, exceptionnellement féministe et moderne. Jeanne, qui déambule sur les chemins de Saint-Jacques, l’invite à la rejoindre. Adèle accepte cette échappée.

Pour l’écrivaine, s’isoler est souvent essentiel pour retrouver les bases de ce que l’on est vraiment, car nous nous définissons par ceux qui nous entourent. Adèle exprime ce besoin de sortir de sa « tribu » afin de découvrir qui elle est en son absence. Est-ce là l’unique façon de se dégager de ce que l’on croit être bien ou des loyautés inconscientes qui nous poussent?

Le rythme personnel, clé d’une marche libératrice

Sur le chemin, Adèle, Jeanne, et Emma, une jeune professeure de philosophie en recherche d’elle-même, progressent ensemble. Au début, Adèle trébuche, essayant de faire les choses « comme il faut », adoptant un pas qui n’est pas le sien. La marche devient une leçon fondamentale : il faut tenir son propre rythme, sinon l’épuisement survient rapidement. La révélation éclate : on peut vivre en communauté, tout en marchant à son allure personnelle.

Adèle se lance dans une longue marche, cherchant inlassablement des réponses. Le roman explore des thèmes complexes, comme la liberté et le jugement, notamment à travers le personnage d’Emma qui décide de porter le voile après avoir perdu une élève. Adèle se demande alors : qui d’elles est la plus libre, elle-même ou Emma derrière son voile? Les trois voyageuses, pourtant très différentes dans leurs modes de pensée, partagent des valeurs essentielles et le fait d’être ensemble les fait progresser mutuellement.

Le second printemps est symbolisé par la couverture où des papillons s’échappent de la chevelure, évoquant la liberté et la renaissance après la phase de chenille. Ce titre est d’ailleurs la manière dont les Japonais désignent la ménopause, le considérant comme un moment de renouveau où il est possible de remettre les compteurs à zéro et de réimaginer tous les possibles.

Ce livre est, en fin de compte, très universel, et ne s’adresse pas uniquement aux femmes, car il touche au besoin fondamental de chercher ce qui vibre au fond de soi et d’avoir le courage de tout quitter pour y parvenir.

Alors, quelle est l’urgence de vivre qui vous pousse à accueillir votre propre second printemps?

3 raisons (parmi d’autres) de lire Le second Printemps

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